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Interview de Marie: découvrez son expérience en tant qu’ingénieur BIM en freelance.

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Aujourd’hui, nous sommes partis à la rencontre d’une de nos freelances, Marie Bretaudeau (Freelance BIM). Elle travaille dans la gestion et modélisation de projets BIM. Le moment de partager son expérience en tant qu’indépendante et de nous donner ses conseils avant se lancer dans cette aventure.

Si vous préférez la version vidéo nous vous laissons cliquer ici pour la visionner.

Marie, tu travailles dans la modélisation de projets BIM en freelance, peux-tu nous expliquer en quoi cela consiste ?

Marie : Le BIM, c’est un acronyme qui vient de l’anglais. Cela signifie “Building Information Modeling”. C’est le principe d’incrémenter de la data dans une maquette numérique.

Tu étais salariée en CDI avant de devenir freelance. Pourquoi as-tu choisi de quitter ton job ?

M : C’est tout simplement le fait de pouvoir gérer mon planning comme je l’entendais. Parce que je peux travailler sur des heures, où je suis plus proactive, différentes des horaires classiques des entreprises aujourd’hui. Aussi, je voulais pouvoir choisir mes projets. Car, j’attache une importance à travailler sur des projets qui ont une dimension environnementale et/ou sociale importante.

Trouver des missions est une tâche qui peut être compliquée lorsqu’on est freelance. Comment t’y prends-tu justement ?

M : Les clients, j’ai de la chance, vont plutôt venir à moi aujourd’hui. Mais j’ai quand même des plateformes pour des périodes de creux comme ça peut arriver. Donc, je vais utiliser des plateformes comme Yalink, par exemple.

Et les clients avec lesquels tu travailles en tant que freelance, ils se trouvent où ?

M : Je peux bosser pour des grosses entreprises de traitement d’eau, qui sont implantées sur Bordeaux. Par exemple, j’ai travaillé au Portugal, en Suisse ou ailleurs. Mais, dans la plupart des cas, j’effectue mes projets à distance. C’est-à-dire que, je rencontre mes clients une à deux fois, pour se mettre d’accord sur les livrables et les objectifs de la mission. Ensuite, je travaille dans un espace de coworking, près de Bordeaux.

Cela fait aujourd’hui 4 ans que tu es freelance, comment t’es tu lancé ?

M : Je me suis fait aider d’une association qui s’appelle BGE, où j’ai pu faire une formation de chef d’entreprise. Où là, j’ai appris, pendant quatre mois environ, la comptabilité, la fiscalité et le social. Tous ces aspects-là qui sont assez importants dans la gestion d’une entreprise.

Ta semaine type, elle ressemble à quoi ?

M : Je ne vais pas forcément en avoir parce que je ne vais pas arriver à mon bureau, ouvrir mes mails, faire telle et telle tâche. Mes projets sont tous différents. On est quand même dans le monde de la construction. Donc le côté réactivité, il faut l’avoir en permanence. C’est-à-dire qu’il ne faut pas avoir peur de changer son planning, si on a un client qui nous appelle pour une urgence. C’est pourquoi, il m’arrive parfois d’avoir un calendrier bien chargé.

Trouver une assurance est une tâche un peu compliquée lorsqu’on est freelance, est-ce que tu en as trouvé ?

M : Oui, j’ai réussi à trouver une assurance, sans décennale, parce que je n’en ai pas besoin.

Peux-tu nous expliquer comment tu as fait ?

M : Je sais qu’avec certains assureurs, pour leur démontrer, j’avais utilisé tout simplement des croquis et des mindmap pour leur expliquer où se situe mon client, quelles sont ses tâches, quelles sont ses responsabilités. Et voilà, moi, ce que je fais. Et en fait, en leur expliquant, on peut leur démontrer que non, on ne prend pas de responsabilité dans l’ingénierie du bâtiment, mais juste dans la modélisation des données que nous donne un client.

Pour finir, quels conseils donnerais-tu aux personnes qui, comme toi, souhaitent se lancer dans le monde du freelance ?

M : Les conseils que je donnerai, c’est accrochez-vous. Parce qu’il y a des moments, où c’est un petit peu plus compliqué. Forcément, il y a des moments où on perd un peu foi, parce qu’il y a beaucoup d’heures à passer. Mais en fait, cela nous apporte quand même de la liberté à d’autres moments. C’est juste une balance qu’il faut savoir équilibrer en fonction des mois et des années. À la fin, on arrive à un rythme de croisière qui nous plaît. Et c’est ce qu’on recherche quand on est salarié, et qu’on imagine l’utopie du monde freelance.

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L'auteur

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Clémentine Chartier
Chargée de Communication et Marketing, Clémentine Chartier aime créer et partager des contenus utiles à la communauté des freelances spécialisés dans le BTP.
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